L'odyssée de Don Juan

Courtrai, juillet 1615. Un homme, blessé à la main droite à la suite d'un duel l'opposant au responsable de la mort de son père, se présente à l'archiviste de l' abbaye de Guldenberg.

Dans l'incapacité d'écrire, il lui sollicite ses services de scribe afin de léguer à l'humanité les expériences mouvementées de sa vie à l'image de ce 16ème siècle, si contrasté et mouvementé, où cohabitent l'appât effréné du gain et du pouvoir, la corruption, la trahison mais aussi la soif des sciences et des découvertes, sans oublier l'amitié et l'amour qui fleurissent et émergent malgré la dureté de l'époque.

Dans sa longue dictée, il fera revivre les prémices des troubles des Pays-Bas espagnols sous Philippe II et celles des guerres de religion. Poursuivi par les meurtriers de son père, il s'enfuira en Espagne en empruntant le chemin de Saint Jacques de Compostelle et y endurera les épreuves communes aux pèlerins. Cependant, ce n'est pas encore en Espagne, terre d'Inquisition, où il connaîtra l'apaisement. 

Sa fuite obligée l'emmènera jusqu'à Lisbonne, centre névralgique des expéditions maritimes vers l'Afrique. Il participera à l'une d'elles vers le Sénégal , terre meurtrie par le commerce de l'esclavage pratiqué par les portugais. Il reviendra en Flandres pour que justice soit faite ... celle qu'il exercera lui-même.